Nouvelle exposition temporaire à l'Espace Mémoriel

"Louis Rosier, de la Résistance à l'endurance"

Du 16 septembre au 5 novembre 2022

Venez découvrir la nouvelle exposition dédiée à Louis Rosier, pilote de course aux multiples facettes. En effet, il a été constructeur Renault, patron d'écurie automobile, mais également résistant durant la Seconde Guerre mondiale. Cette exposition lui rend hommage à travers des documents d'archives, des iconographies, mais également des objets historiques. Nous vous donnons rendez-vous à l'Espace Mémoriel de la Résistance et de la Déportation à Angoulême pour venir visiter. 

Informations pratiques : 
Du 16 au 18 septembre, ouvert de 10h à 19h
Du 3 au 21 octobre et du 2 au 4 novembre ouvert du lundi au vendredi de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h30 
Le 5 novembre, ouvert de 14h à 18h
Visite libre, gratuit. 

En savoir + sur Louis Rosier : 

Louis Rosier a une passion pour les sports mécaniques et le goût du risque il commence la compétition à dix-neuf ans par des épreuves locales de moto-cross.  Passé à l'automobile, il remporte quelques succès de classe en courses de côtes.  En 1938, il participe Critérium international Paris-Nice, au rallye du Soleil et aux 24 Heures du Mans.

Il passe également son brevet de pilote d’avion et sera mobilisé en 1939 sur la base de Châteauroux en tant que pilote de Morane. Une fois démobilisé il reprend son métier de garagiste (il possède un gros garage à Clermont-Ferrand) qui sera réquisitionné par les allemands en 1942 lors de l’invasion de la zone libre. Rosier s’engage alors dans la résistance au 1er Corps-franc d’Auvergne où son fils le rejoindra. Recherché par la gestapo, ils arrêteront sa femme qui sera déportée à Ravensbrück.  Il va continuer la résistance jusqu’à la libération et en mars 1945 il va lancer une expédition en Allemagne afin de retrouver sa femme.

Il reprend la compétition en mai 1946 au Grand Prix du Forez, il gagne la course de côte de Bellevue (Moulins, près d'Avignon), et récidive en 1947. En 1950 et 1951, il remporte le Grand Prix des Pays-Bas. Il remporte les 24 Heures du Mans 1950 en solitaire : son fils, Jean-Louis Rosier, roule pendant deux tours et Louis court pendant 23 h 10, un exploit.  Le 7 octobre 1956 aux Coupes du Salon, sur l'autodrome de Montlhéry, Louis Rosier, au volant d'une Ferrari 750 Monza, part en tonneau sur la piste mouillée au niveau de la contre-courbe Ascari. Il est transporté à l'hôpital de Neuilly-sur-Seine dans le coma et meurt le 29 octobre.

Louis Rosier est le patron de l'Écurie Rosier qui a engagé des Talbot, des Maserati puis des Ferrari à partir de 1952. Louis Rosier est également constructeur, sa concession Renault à Clermont-Ferrand est la plus importante de France. En 1951, il conçoit un prototype sur base de Renault 4CV. En 1953, à partir d'une barquette qui a couru au Mans, il conçoit, avec le carrossier italien Rocco Motto, un cabriolet sur base 4 CV, construit à un peu plus de 200 exemplaires par Brissonneau. Il conçoit ensuite, toujours avec Rocco Motto, un roadster sur la base d'éléments mécaniques de Renault.